Titre
du projet |
Plateforme
torrentielle polyvalente pour modélisation physique |
Type
d'aléa |
Erosion
- crues et laves torrentielles |
Mots-clés |
Hydraulique
torrentielle - Expérimentation - Modèle réduit
- Plateforme torrentielle - Transport solide - Modélisation
physique |
Champs
disciplinaires |
Hydraulique
torrentielle |
1) Organismes et auteurs
Organisme
pilote |
Cemagref |
Organisme(s)
associé(s) |
Sogreah
/ LHF / RTM |
Coordonnateur |
Maurice
MEUNIER, puis Didier RICHARD |
Participants |
|
2) Contexte du projet
Contexte
de l'étude |
Plusieurs
disciplines scientifiques doivent être utilisées
lors d’études de protection contre les risques
torrentiels (géologie, hydrologie, hydraulique, génie
civil, génie biologique) ; il faut donc pouvoir disposer,
en tant que de besoin, de valeurs mesurées des phénomènes
torrentiels pour les variables correspondant à ces
différents domaines (pluie, débit liquide, perte
en terre et débit solide) ; et, comme les observations
des phénomènes naturels sont toujours éparses
et partielles, il est nécessaire, pour améliorer
la connaissance aussi bien que pour dimensionner correctement
les aménagements de protection, de disposer d’une
maquette permettant de simuler crues et laves torrentielles,
à échelle réduite. Une façon usuelle
de résoudre les problèmes hydrauliques complexes
consiste en effet à les reproduire sur modèle
réduit pour les étudier en les maîtrisant
complètement.
Dans
ce contexte, un des projets financés avec les crédits
du Pôle Grenoblois concernait la réalisation
d’une plateforme torrentielle pour
permettre ces modélisations physiques, alors que les
deux autres concernaient les données des phénomènes
naturels eux-mêmes : d’une part, la transformation
des données pluviographiques existant dans les Alpes
en courbes intensité-durée-fréquence
pour donner à tous la possibilité d’utiliser
ces informations difficilement utilisables sans cette transformation
; d’autre part, la mise au point d’un appareil
de mesures du transport solide, problème non
résolu à l’époque (aucune piste
de réalisation d’un appareil simple et peu coûteux). |
Programme
plus vaste |
3
projets CG38-PGRN / Cemagref sur la problématique des
aléas torrentiels |
Initiation
du projet |
Participation
du PGRN |
Montant
du financement
(k€) |
45,73
k€ (300 kF : 166 kF en 1989 + 134 kF en 1990) |
Part
du CG38 - PGRN |
15
% |
(Co)-Financements |
RTM
(Ministère de l’Agriculture : 400 kF) ; Cemagref
(400 kF) + INPG ; LHF
- Sogreah (coût matériel)
Coût
total : 1,7 MF HT (avant-projet), 2 MF au
final
|
Appréciation
du rôle du financement CG38 - PGRN |
Participation
tout à fait significative au montage du projet. |
3)
Objectifs, méthodes et résultats
Objectifs |
Réalisation
d’une plateforme torrentielle polyvalente pour modélisation
physique des phénomènes torrentiels. |
Méthodologie |
Construction
1) d’une plateforme de 15m sur 5m avec une pente allant
jusqu’à 20% pour représenter les phénomènes
en trois dimensions et 2) d’un canal de 5 à 10m
avec une pente allant jusqu’à 50% (plus axé
sur les utilisations recherche). |
Résultats |
Possibilité
de modéliser tous les types de crues torrentielle : crues
d’eau claire, crues très chargées avec transport
solide et laves torrentielles. |
4)
Débouchés du projet
Utilisateurs
finaux potentiels |
Utilisation
alternative de la plateforme pour des essais industriels 9 mois/an
(Sogreah) et des expérimentations de recherche 3 mois/an
(IMG, Cemagref).
RTM : tarification particulière (un petit peu privilégiée
: demi tarif sur la tarification journalière mais pas
sur le coût global d’une manip) |
Production
scientifique |
-
Méthodologie innovante
- Production de connaissances pratiques / opérationnelles |
Produits
délivrables |
La
plateforme torrentielle |
Partenariats |
-
Préexistant
- Qui se poursuit |
Retombées
du projet |
Innovant
: plateforme modulable et utilisation indifféremment
par les chercheurs et les industriels.
La plateforme fut d’abord co-propriété
de l’INPG, de l’Etat et du Laboratoire Hydraulique
de France (LHF) avant de devenir propriété de
Sogreah. La convention d’utilisation passée avec
Sogreah prévoyait l’alternance entre essais industriels
(9 mois) et expérimentations de recherche (3 mois).
Avec la plateforme torrentielle réalisée en
1991, Grenoble a rejoint les rares sites les plus en pointe
dans le domaine de l’étude des laves torrentielles
: Tokyo et Kyoto au Japon, Beijing et Chengdu en Chine, Zurich
en Suisse.
Projets ultérieurs PGRN :
- 1992-93 : "Etude de l'écoulement et du dépôt des laves torrentielles"
- 1994 : "Effort et impact des laves torrentielles sur les ouvrages"
- 1996-97 : "Etude exploratoire de l'effet de singularités (ruptures de
pente, élargissements, rétrécissements) sur le charriage hyperconcentré
en torrents"
Quelques études de plages de dépôt : torrent
du Saint-Vincent (Pyrénées orientales), du Verdarel
(Briançonnais), etc.
Essais pour dimensionner le chenal d’écoulement
du torrent du St Bernard (Maurienne) lors de la construction
de l’autoroute : manip de recherche sur les lois d’écoulement
des laves torrentielles et du charriage (cf. travaux de D.
LAIGLE et thèse de V. KOULINSKI).
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5)
Valorisation du projet
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