Titre
du projet |
Analyse
critique de réseaux hydrométéorologiques
existants : quels enseignements pour l'agglomération
grenobloise ?
[
rapport
pdf ] |
Type
d'aléa |
Erosion
- crues et laves torrentielles |
Mots-clés |
Risques
hydrologiques - Risque torrentiel - Agglomération grenobloise
- Réseau de mesure hydro-météorologique |
Champs
disciplinaires |
Hydrologie,
hydrométrie, météorologie |
1) Organismes et auteurs
Organisme
pilote |
Cemagref
ETNA |
Organisme(s)
associé(s) |
LTHE |
Coordonnateur |
Didier
RICHARD |
Participants |
Charles
OBLED |
2) Contexte du projet
Site(s)
d'étude |
Analyse
des réseaux hydrométéorologiques des agglomérations
suivantes : Ville de Marseille, District Urbain de Nancy,
Communauté Urbaine de Lyon, Communauté Urbaine
de Lille et Canton de Genève. |
Contexte
de l'étude |
Dans
le cadre de l’élaboration du schéma directeur
de la région grenobloise, des études relatives
à la prise en compte du risque torrentiel ont souligné
la grande incertitude qui règne concernant l’estimation
des débits liquides de crue des torrents et ruisseaux
qui descendent dans la cuvette grenobloise et tout le long
des branches du Y grenoblois. Les estimations disponibles
au travers des diverses études réalisées
par différents bureaux d’études diffèrent
quelquefois dans un rapport de 1 à 3 selon les experts.
Un travail préliminaire engagé en 1999 avec
un financement SDAU en collaboration avec le LTHE et EDF-DTG
comprenait deux principaux volets complémentaires :
un inventaire critique des études hydrologiques réalisées
à ce jour ; et un inventaire le plus exhaustif possible
des données pluvio-hydrométriques disponibles,
même de courte durée.
Compte tenu de la pauvreté des données disponibles,
les chargés d’études n’ont pas eu
vraiment le choix dans les méthodes utilisables, qui
sont toutes des méthodes sommaires entachées
de fourchettes d’incertitude importantes. Cette conclusion
a été confirmée par un essai d’adaptation
d’une méthode plus élaborée (le
gradex) au cas des bassins versants à peu de données
(données de pluie journalières uniquement).
Il en ressort que la plus-value apportée par ce genre
de méthode dans des conditions « dégradées
» de disponibilité de données est mineure
par rapport à l’utilisation des formules sommaires.
L’inventaire des données existantes se caractérise
aussi par une grande dispersion entre organismes (Météo-France,
CEA, EDF, etc.), dont aucun n’a une réelle vocation
d’agglomération, et qui comptent moins d’une
dizaine de pluviomètres enregistreurs au total. Les
débits des ruisseaux ou torrents, encore plus rarement
mesurés, le sont par la DDAF, l’Université,
l’EDF, sans vision d’ensemble ni archivage concerté.
Une conclusion s’est donc rapidement imposée
: on ne progressera pas significativement avec si peu de données,
qui restent très insuffisantes pour satisfaire la demande
en aménagement. Par conséquent, il faut travailler
dès maintenant à la définition d’un
réseau de mesures adapté. |
Initiation
du projet |
Projet
initié par le PGRN |
Montant
du financement
(k€) |
12,2
k€ (50 kF) |
Part
du CG38 - PGRN |
62,5
% |
(Co)-Financements |
DRRT
au MATE : 30 kF - Montant : 80 kF |
Appréciation
du rôle du financement CG38 - PGRN |
Action
du Pôle fondamentale pour l’initiation de cette
réflexion et la mise en relation des actions concernées
(y compris co-financeurs). |
3)
Objectifs, méthodes et résultats
Objectifs |
Définir
un réseau de mesures adapté à la gestion
des risques hydrologiques et torrentiels dans la région
grenobloise. |
Méthodologie |
Analyse
des efforts faits en matière d’implantation de
réseaux de mesure dans les agglomérations de
taille comparable à l’agglomération grenobloise,
présentant si possible un environnement géomorphologique
assez proche (montagne ou relief marqué) : cf. sites.
Synthèse, à partir d’interviews des gestionnaires
de réseaux, des critères de décision
qui ont conduit à l’implantation de ces réseaux,
ainsi que des usages et des bénéfices retirés
par les utilisateurs.
Analyse comparative du cas de Grenoble à l’échelle
de la SDAU (157 communes) et de la « Métro »
(23 communes). |
Résultats |
Synthèse
des pratiques : bilan des motivations et des arguments utilisés
pour obtenir l’implantation d’un réseau
de mesures. Evaluation des moyens alloués et des problèmes
rencontrés lors d’une telle démarche.
Analyse du fonctionnement des réseaux de mesures et
présentation, des résultats sous forme de tableaux
de synthèse par agglomération.
Mise en évidence de l’insuffisance du réseau
grenoblois en comparaison avec les réseaux de mesure
des pluies et débits gérés par les agglomérations
visitées, mais également au regard de la variabilité
spatiale de la pluie, et de ses conséquences sur l’estimation
des débits.
Problème posé, pour envisager la mise en place
éventuelle d’un réseau de mesure hydrométéorologique
dans la région grenobloise, de l’identification
d’un « opérateur » adéquat,
adapté au territoire retenu (SDAU, « Métro
», ou autre…). |
4)
Débouchés du projet
Utilisateurs
finaux potentiels |
Utilisateurs
potentiels : Gestionnaires des risques hydrométéoro-logiques
et de l’aménagement du territoires, SDAU, Métro,
collectivités… |
Production
scientifique |
-
Production de connaissances locales / régionales
- Production de connaissances pratiques / opérationnelles |
Partenariats |
-
Préexistant
- Qui se poursuit |
Retombées
du projet |
Réflexion
toujours en cours… |
5)
Valorisation du projet
|