Titre
du projet |
Station
d'acquisition sismologique multicomposantes
[
rapport pdf
] |
Type
d'aléa |
Risque
sismique |
Mots-clés |
Aléa
sismique - Réseau d’observation SISMALP - Station
d’acquisition - Balises sismiques |
Champs
disciplinaires |
Sismologie |
1) Organismes et auteurs
Organisme
pilote |
LGIT |
Organisme(s)
associé(s) |
* |
Coordonnateur |
François
THOUVENOT |
Participants |
J.
FRECHET, J. REVILLA |
2) Contexte du projet
Contexte
de l'étude |
Ce
projet s’inscrit dans le cadre des développements
de stations d’acquisition sismique engagés au LGIT
depuis les années 1980, visant à mettre au point
des matériels et logiciels d’un coût largement
inférieur aux prix du marché, et dotés
de caractéristiques techniques plus performantes et plus
adaptées aux recherches menées au LGIT.
De ces développements, menés en collaboration
avec des entreprises (dans le cas présent), sont issus
plusieurs modèles de stations d’acquisition largement
utilisés : stations ARGOS, LITHOSCOPE et TAD d’une
part, destinées à des campagnes d’enregistrement
temporaires, et stations SISMALP d’autre part.
Les stations SISMALP ont permis la création du réseau
SISMALP, qui est l’un des réseaux d’observation
sismique les plus denses d’Europe.
Avec ses 40 stations à une composante verticale chacune
réparties du Léman jusqu’à la Corse,
SISMALP permet la localisation précise des séismes
du sud-est de la France. C’est donc l’outil de base
pour toute analyse sismo-tectonique et pour les études
de risque sismique dans notre région.
C’est grace aux caractéristiques techniques et
au faible coût de ces stations qu’il a été
possible de faire fonctionner un tel réseau. L’exploitation
automatique et l’autonomie supérieure à
un an ont permis de réduire au minimum les tâches
quotidiennes. La faisabilité d’un réseau
entièrement exploité par le biais du réseau
téléphonique commuté fut ainsi démontrée.
Cependant, les stations SISMALP ne disposaient que d’une
voie sismique (composante verticale du mouvement du sol), étaient
limitées à l’acquisition courte période
(> 1 Hz), avaient une faible dynamique (10 bits), étaient
saturées pour les séismes les plus forts, et enfin,
leur mémoire et leur vitesse de transmission étaient
limitées. Le projet visait ainsi à l’amélioration
technique de ces balises sismiques. |
Programme
plus vaste |
Réseau
SISMALP |
Initiation
du projet |
Participation
du PGRN |
Montant
du financement
(k€) |
10,67
k€ (70 kF) |
Part
du CG38 - PGRN |
?
% |
(Co)-Financements |
Budget
total : 310 kF financés par l’INSU (CNRS), le BERSSIN
(CEA) et le LGIT |
Appréciation
du rôle du financement CG38 - PGRN |
Complément
au budget du projet. |
3)
Objectifs, méthodes et résultats
Objectifs |
Profiter
de l’expérience acquise au LGIT pour créer
une nouvelle génération de balises sismiques,
afin de compléter le réseau SISMALP par un certain
nombre de sites équipés de stations plus performantes. |
Méthodologie |
Développement
de deux nouvelles stations dont le principe, extrapolé
du fonctionnement des balises SISMALP, consiste à effectuer
un stockage continu du mouvement du sol sur le disque dur d’un
PC, et de transmettre par ligne téléphonique les
tranches de temps réclamées par le site central. |
Résultats |
Prototype
d’une nouvelle station d’acquisition sismique SISMALP
3, légère et économique, comprenant essentiellement
2 modules : un module d’acquisition et un module PC.
Le module d’acquisition LEAS permet d’acquérir
3 ou 6 voies sismiques à haute dynamique (18,5 bits pour
une fréquence d’acquisition de 100 Hz), avec stockage
sur carte mémoire de 2 ou 4 Mo, et permet aussi l’acquisition
de mesures supplémentaires. Sa mémoire est gérée
par le module PC, qui stocke l’information sur son disque
dur de grande capacité, et exécute les commandes
du site central, avec lequel il est connecté via un modem
performant. |
4)
Débouchés du projet
Utilisateurs
finaux potentiels |
Chercheurs
et gestionnaires en charge du risque sismique |
Production
scientifique |
-
Production de connaissances pratiques / opérationnelles |
Produits
délivrables |
Version
industrielle des balises SISMALP 3 |
Partenariats |
-
Préexistant
- Initié par ce projet
- Qui se poursuit |
Retombées
du projet |
Version
industrielle des balises SISMALP 3 et exploitation du réseau
prévue pour 1994.
Combiné avec l’équipement de plusieurs sites
en collaboration avec l’Université de Gênes,
l’objectif d’équiper les Alpes occidentales
d’un des meilleurs réseaux européens a ainsi
été rendu possible.
« La richesse des données ainsi obtenues ont permis
au LGIT d’obtenir la responsabilité d’installer
dans les Alpes un réseau prototype du futur réseau
accélérométrique français ».
+ Résultats scientifiques… |
5)
Valorisation du projet
|