Titre
du projet |
Détection
des fuites dans les digues de l'Isère par mesures de
températures
[
rapport pdf
]
|
Type
d'aléa |
Crues
en rivière et inondations |
Mots-clés |
Digues
de protection contre les crues - Fuites - Détection -
Signature thermique - Réseau de surveillance opérationnel |
Champs
disciplinaires |
Hydrologie,
géotechnique |
1) Organismes et auteurs
Organisme
pilote |
LIRIGM |
Organisme(s)
associé(s) |
LTHE
/ AD Isère Drac Romanche |
Coordonnateur |
Yves-Henri
FAURE |
Participants |
Jean-Paul
LAURENT (LTHE), Michel PINHAS (AD IDR), Cyril GUIDOUX (LIRIGM) |
2) Contexte du projet
Site(s)
d'étude |
Digue
de l’Isère, station hydrométrique (LTHE),
campus universitaire de Saint-Martin-d’Hères |
Contexte
de l'étude |
Ancienneté
des digues de l’Isère : ouvrages anciens construits
généralement avec des matériaux hétérogènes
prélevés dans le lit de la rivière,
dont la mise en œuvre n’a pas toujours été
effectuée en respectant les règles de l’art
(granulométrie, compactage, etc.). Ayant fait l’objet
de confortements successifs (rehaussement, élargissement)
avec des matériaux de granulométrie contrastée,
elles présentent de ce fait de forts risques de circulations
préférentielles.
La
détection des fuites dans les digues est réalisée
à l’heure actuelle par inspection visuelle
en période de crue. Une aide considérable
pourrait être apportée par la mise en place
d’un dispositif de détection opérationnel
sur des linéaires de plusieurs kilomètres,
de nuit comme de jour, permettant de localiser les zones
de fuite et de suivre les débits de fuite. Actuellement,
EDF teste un dispositif de détection des circulations
d’eau (méthode passive ou active) basé
sur un réseau de fibres optiques. Dans le contexte
des digues de protection contre les crues, le dispositif
de détection doit être simple, fiable et peu
onéreux.
Le
projet vise à contribuer au développement
de techniques de détection par capteurs de température
à fibre optique installés à l’aval
de la digue ou dans le corps de la digue, qui permettront
de prévoir et de localiser des dysfonctionnements
susceptibles de conduire à la rupture de l’ouvrage
en période de crue.
La
méthodologie comporte l’installation et le
test d’un prototype pilote utilisant des fibres optiques
(sous réserve de l’accord du maître d’ouvrage
et d’un soutien financier), après identification
d’une zone d’implantation par une campagne de
reconnaissance géotechnique et géophysique
à l’aide de panneaux électriques (réalisé
au Cemagref d’Aix-en-Provence).
|
Programme
plus vaste |
Programme
HYDRODETECT financé en partie par les partenaires et
le soutien du Ministère de la Recherche (appel d’offre
du RGC&U : Vulnérabilité des infrastructures
vis-à-vis du changement climatique). |
Initiation
du projet |
Participation
du PGRN |
Montant
du financement
(k€) |
10
k€ |
Part
du CG38 - PGRN |
~10
% |
(Co)-Financements |
Coût
total du projet : 105 k€ (LIRIGM)
Autres
financements : Ministère de la Recherche : 92 k€
+ HYDRODETECT
+ partenaire privé : BIDIM
|
Appréciation
du rôle du financement CG38 - PGRN |
Ces
crédits ont permis de compléter l’achat
de matériel et l’instrumentation (tranchées
pour faire passer les câbles) assurée par le partenaire
privé. |
3)
Objectifs, méthodes et résultats
Objectifs |
Détection
des zones de fuite d’eau dans les digues lors des crues
par mesure de la variation spatio-temporelle de la température
: réalisation d’un site expérimental implanté
sur un tronçon de digue de l’Isère.
Le
projet doit permettre de valider des simulations numériques
en cours tenant compte du couplage thermo - hydrodynamique
des transferts dans un corps de digue.
|
Méthodologie |
-
Validation des méthodes de modélisations numériques
couplant les transferts hydrauliques et thermiques (en cours),
par une expérimentation sur site.
-
Instrumentation et suivi d’un site expérimental
de mesures de température dans un tronçon de
digue de l’Isère à proximité de
la station hydrologique du LTHE (Domaine Universitaire), hors
période de crue, pour caler le modèle et tester
la méthode d’évaluation du risque en période
de crue. |
Résultats |
L’instrumentation
est installée et les mesures sont opérationnelles
depuis le printemps 2006.
Les premières mesures permettent
d’avoir des éléments sur les modifications
thermiques liées aux fluctuations du niveau de l’Isère,
et plus particulièrement en période de crue.
Une analyse plus approfondie doit être menée
sur une plus longue période, supérieure à
un an voir deux ans, afin d’affiner l’interprétation. |
4)
Débouchés du projet
Utilisateurs
finaux potentiels |
Chercheurs
/ concepteurs / gestionnaires d’ouvrages de protection
(digues) : LIRIGM, LTHE, Cemagref, EDF, CETMEF, Bidim Geosynthetics,
AD IDR |
Production
scientifique |
-
Méthodologie innovante
- Production de connaissances locales / régionales
- Production de connaissances théoriques
- Production de connaissances pratiques / opérationnelles |
Produits
délivrables |
La
contribution du PGRN a permis d’instrumenter un site local
pour le suivi des températures et des niveaux piézométriques
de la digue. |
Partenariats |
(à
préciser) |
Retombées
du projet |
Les
données seront calées sur le terrain de l’AD
Isère-Drac-Romanche et vont servir pour le calage des
paramètres du modèle thermo-hydrologique, ce qui
va permettre de valider le prototype développé
par le partenaire privé (Bidim Geosynthetics). |
5)
Valorisation du projet
Publications
et communications |
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Pages
Web |
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