Titre
du projet |
Aide
à l'instrumentation du Sonnant d'Uriage / Hydrologie
des bassins périurbains de la région grenobloise
: applications méthodologiques et opérationnelles
au Sonnant d'Uriage |
Type
d'aléa |
Crues
en rivière et inondations |
Mots-clés |
Bassins
versants périurbains - Mesures de pluie et de débits
- Instrumentation |
Champs
disciplinaires |
Hydrologie,
hydrométrie |
1) Organismes et auteurs
Organisme
pilote |
ENSHMG
/ LTHE |
Organisme(s)
associé(s) |
|
Coordonnateur |
Philippe
BOIS (Professeur à l'ENSHMG et chercheur au
LTHE) |
Participants |
|
2) Contexte du projet
Site(s)
d'étude |
Sonnant
d’Uriage (jaugeages au Pont de Venon) |
Contexte
de l'étude |
Les
crues des petits bassins versants périurbains (par exemple,
le Verderet à Gières ou le Sonnant d'Uriage à
Gières) occasionnent des dégâts de plus
en plus coûteux, notamment à cause de l'accroissement
de l'urbanisation et des limitations des réseaux d'évacuation
des eaux pluviales. Deux problèmes importants sont à
résoudre : le dimensionnement d'ouvrages (canalisations,
réservoirs amortisseurs d'orages) et la gestion de ceux
ci en cas de crue. Or ces petits bassins ne présentant
pas d'intérêt énergétique ou agricole
sont rarement équipés d'installations de mesures
de pluies ou de débits ; ils sont donc mal connus. Par
ailleurs, peu d'études scientifiques ont été
effectuées sur ce type de bassins hydrologiques.
C'est pourquoi, l'Ecole Nationale Supérieure d'Hydraulique
et de Mécanique de Grenoble (ENSHMG) ainsi que le Laboratoire
d'Etudes des Transferts en hydrologie et Environnement (LTHE),
laboratoire commun à l'UJF et à l’INPG et
Unité du CNRS, ont proposé d'équiper le
bassin du Sonnant d'Uriage, bassin de 25 km2 à Gières,
tout en restant attentif au Verderet à Eybens. Ce bassin
présente pose des problèmes d'inondation entre
Uriage et Gières ainsi qu'à Gières car
ce ruisseau est relié à l'Isère par une
conduite souterraine après passage dans un bassin amortisseur
d'orage. La proximité de celui ci permettait d'effectuer
un certain nombre de mesures de débits à l'occasion
des Travaux Pratiques d'Hydrométrie des élèves
ingénieurs de l'ENSHMG. |
Initiation
du projet |
Projet
initié par le PGRN |
Montant
du financement
(k€) |
18,14
k€ (119 kF : 60 kF en 93 + 59 kF en 94) |
Part
du CG38 - PGRN |
100
% |
(Co)-Financements |
* |
Appréciation
du rôle du financement CG38 - PGRN |
Achat
des appareils (capteurs, télétransmission, abonnement
téléphonique payé par la mairie de Gières). |
3)
Objectifs, méthodes et résultats
Objectifs |
Objectif
scientifique :
Enregistrer un certain nombre d'épisodes de crues, tant
au point de vue pluviométrique (mesure des pluies à
pas de temps fin, par exemple quelques minutes), qu'hydrométrique
(enregistrement des hauteurs d'eau puis conversion en débits
à l'aide d'une courbe d'étalonnage établie
par un ensemble de mesures de débits à différentes
hauteurs).
Comprendre la réaction du bassin aux pluies : lois d'infiltration
et de pertes, temps de retard, temps de concentration et forme
des hydrogrammes ; et développer des modélisations
soit conceptuelles soit statistiques.
Objectif
technique :
- Permettre aux personnes chargées de la prévention
de connaître en temps réel les précipitations
et les hauteurs et débits. Fournir à terme un
modèle simple de prévision à court terme
permettant de déclencher ou non des alertes.
- Pouvoir dimensionner correctement les ouvrages éventuels
ou la modification d’ouvrages existants (canalisations,
bassins amortisseurs) par une meilleure connaissance des débits
et volumes de crues en fonction du temps de retour.
|
Méthodologie |
1)
Mesure des débits du Sonnant d’Uriage :
Installation d’une échelle limnimétrique
et déduction d’une loi expérimentale hauteurs-débits.
2)
Enregistrement et transmission des données :
- Installation d’un appareil de mesure de niveau enregistrant
la hauteur d’eau chaque ½ heure et consultable
par minitel, après tarage de l’appareil en laboratoire
(capteur placé au bas d’une colonne de 4 m de
hauteur et soumis à des cycles de montée et
descente d’eau pendant plusieurs semaines) et mise en
place du capteur et de son coffret, ainsi que d’une
liaison téléphonique.
- Calcul des débits à partir d’une loi
expérimentale calée sur les jaugeages et extrapolée
pour les fortes valeurs à partir de la loi Vitesse
moyenne-Hauteur extrapolée et de la section d’écoulement
mesurée par levé topographique.
3)
Test avant installation de 2 appareils de mesure des précipitations
à pas de temps fin : l’un par pesée électronique
(précision de l’accroissement de la lame d’eau
: 0.1 mm), l’autre plus classique (à augets basculants)
relié à une centrale d’acquisition capable
d’enregistrer les pluies à pas de temps constant
et consultable par Minitel.
|
Résultats |
Test
et installation des appareils de mesures et production de données
hydrologiques et pluviométriques.
Observations sur les hauteurs et débits au pas de temps
de la demi heure avec synthèse journalière (max.,
mini. et moyenne pour les débits) et sur la courbe de
tarage du Sonnant d’Uriage au Pont de Venon (qui s’est
révélée assez stable dans la gamme des
débits moyens, à vérifier lors des crues
suivantes). |
4)
Débouchés du projet
Utilisateurs
finaux potentiels |
Prévisionnistes
et gestionnaires : organismes intéressés |
Production
scientifique |
-
Production de connaissances locales / régionales
- Production de connaissances pratiques / opérationnelles |
Produits
délivrables |
Base
de données et instrumentation |
Retombées
du projet |
Constitution
d’une base de données intéressantes pour
les analyses hydrologiques.
Instrumentation du bassin versant (mesure des teneurs en eau
du sol pour étudier la saturation). Production de données. |
5)
Valorisation du projet
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